Lettre d’information – décembre 2024

Prévoyance professionnelle – Performance positive en novembre, portée par les actions mondiales

En novembre, les caisses de pension de l’échantillon UBS ont réalisé une performance moyenne de 1,46% après déduction des frais, variant entre 0,35% et 2,64% selon les caisses. Le rendement est de 7,76% depuis le début de l’année.

Les marchés actions ont connu une forte progression en novembre, les actions américaines menant le rallye. Les élections américaines du 5 novembre ont été l’événement clé du mois et leur résultat clair a éliminé une incertitude majeure pour les marchés financiers. Les marchés obligataires ont également enregistré des gains à la suite des élections américaines. Alors que les rendements des obligations d’état ont initialement augmenté en raison des attentes d’une politique budgétaire plus souple et de déficits plus élevés, ils ont ensuite reculé lorsque l’attention des marchés s’est portée sur la perspective de nouvelles baisses de taux par la Réserve fédérale américaine.

En regardant vers l’avenir, les investisseurs devraient continuer à se préparer à des taux d’intérêt plus bas. Les experts d’UBS prévoient également que des poussées de volatilité sur les marchés se produiront dans les mois à venir.

Prévoyance – Moins de rentes et plus de retraits en capital

En 2023, le nombre de bénéficiaires de nouvelles rentes versées par le 2e pilier abaissé par rapport aux années précédentes. En revanche, le nombre de bénéficiaires de nouvelles prestations en capital continue d’augmenter. Parmi les bénéficiaires ayant perçu des nouvelles prestations d’une caisse de pensions en 2023, 41 % ont perçu un capital uniquement, 40 % une rente seule et 19 % une combinaison entre rente et capital. Ce sont quelques résultats de la statistique des nouvelles rentes axés sur la prévoyance professionnelle de l’Office fédéral de la statistique (OFS)

Gestion des risques – Les vols de colis se multiplient

Il est de plus en plus fréquent que des produits commandés et payés n’arrivent pas à bon port: les chiffres d’AXA révèlent un triplement des vols de colis entre 2019 et 2023. Pour l’année en cours, on constate une hausse d’environ 20% par rapport à l’année précédente. Les vols de colis sont particulièrement nombreux durant les mois de novembre et décembre.

Voici cependant quelques conseils pour les éviter.

Le message «Votre colis a été livré» s’affiche sur l’écran de votre smartphone, mais votre joie est vite douchée par un coup d’œil dans votre boîte aux lettres: rien. Une situation de plus en plus courante, comme le montrent les statistiques d’AXA qui a enregistré en 2023 trois fois plus de vols de colis qu’en 2019. Une grande partie de ces délits sont annoncés chaque année à AXA en novembre et en décembre, en raison des jours de soldes et des ventes de Noël. Le montant des dommages demeure en revanche inchangé: AXA verse en moyenne quelque 300 francs par cas.

Nouvelle hausse prévisible

Les statistiques des sinistres d’AXA font état d’une hausse sensible du nombre de colis dérobés en 2020, à savoir 30%. En raison de la pandémie à cette époque, les achats ont été transférés sur Internet. De plus, les vols ont encore fortement augmenté en 2022 et en 2023, de près de 50% chaque année. Pour 2024, on constate une hausse d’environ 20% par rapport à l’année précédente. Depuis la fin de la pandémie et le retour de la mobilité, nous constatons une hausse générale des vols, selon Stefan Müller d’AXA. «Par ailleurs, faire des achats sur Internet est devenu normal. Il y a donc beaucoup de paquets en circulation». Par rapport aux autres dommages dus au vol, le nombre de colis dérobés est toutefois faible et ne représente qu’environ 2% des vols assurés auprès d’AXA.

Qui répond du vol et dans quels cas?

Les personnes victimes d’un vol de colis doivent porter plainte à la police avant de déclarer le sinistre à leur assureur. À noter que l’assurance de l’inventaire du ménage couvre les cas où il est prouvé qu’un colis a été subtilisé après distribution. Les colis non distribués ne sont pas assurés. «Nous conseillons dans ce cas de s’adresser en premier au fournisseur ou à l’expéditeur», précise Stefan Müller.

Pour toute erreur de distribution, il convient de vérifier si la responsabilité du transporteur est engagée. Mais dans quels cas la distribution d’un colis est-elle jugée incorrecte ? Les conditions contractuelles de livraison l’indiquent. La Poste suisse prévoit que le transporteur peut déposer un colis sur place lorsque ce dernier n’entre pas dans la boîte à lait et que personne n’est présent pour le réceptionner. Cette disposition ne vaut toutefois que si l’endroit est sûr et à l’abri des intempéries, ou s’il en a été convenu ainsi avec l’expéditeur ou le destinataire. À défaut, le transporteur devra délivrer un avis de retrait et reprendre le colis.

Conseils pour une distribution en toute sécurité

Qu’il soit assuré ou non, le vol de marchandises commandées est énervant. Mieux vaut donc prendre quelques précautions. «Heureusement, la Poste et d’autres services de livraison proposent aujourd’hui des solutions adaptées. De plus, il semble que les gens se soucient davantage de la sécurité du processus de livraison», explique Stefan Müller. Il recommande de réceptionner le colis en personne si possible. Pour cela, le destinataire peut choisir à l’avance le jour de distribution. Si aucun jour ne convient, il est possible d’indiquer une autre adresse de distribution, par exemple celle d’un voisin ou d’un membre de sa famille, ou d’aller chercher le colis dans un point de retrait.

Source : Handelszeitung

Fiscalité – règlementation du home office à l’étranger

Le Conseil fédéral a fixé l’entrée en vigueur de la loi fédérale sur l’imposition du télétravail dans les relations internationales au 1er janvier 2025. La base est ainsi créée pour que les frontaliers puissent être imposés même s’ils effectuent du télétravail à l’étranger.

La nouvelle loi répond aux évolutions intergouvernementales avec la France et l’Italie dans le domaine du télétravail. Il permet au fisc suisse d’imposer les revenus de l’activité lucrative exercée par les travailleurs dans leur État de domicile dans la mesure où le droit d’imposer revient à la Suisse en vertu d’un traité international. En matière d’imposition à la source des travailleurs qui ne sont pas domiciliés en Suisse au regard du droit fiscal, la révision législative mentionnée instaure une base d’imposition nationale pour les activités exercées sans présence physique obligatoire dans les locaux de l’employeur suisse. Le parallélisme entre droit international et droit interne garantit que la Suisse perd le moins possible de recettes fiscales dans le cadre du télétravail.

Cette lettre d’information a été générée par un être humain et pas encore par l’intelligence artificielle. Nous aimons croire que la touche humaine dans la sélection des thèmes abordés amène une plus-value aux lecteurs. Nous vous remercions de votre fidélité et vous souhaitons de Joyeuses Fêtes ainsi que nos meilleurs vœux de santé, bonheur et succès pour 2025