Les News

de Léman Risk & Consulting

 

Lettre d’information – juin 2023

Prévoyance professionnelle – Statu quo en mai, perspectives incertaines

En mai, les caisses de pension de l’échantillon UBS ont réalisé une performance moyenne de 0,03% après déduction des frais. Le rendement est de 2,79% depuis le début de l’année. Durant ce mois, seules les actions suisses ont affiché une performance négative, à -1,86%. Les autres classes d’actifs ont terminé le mois en hausse avec des performances allant de 0,18% pour l’immobilier à 2,09% pour les hedge funds.

Le mois dernier, la possibilité d’un échec des négociations visant à augmenter le plafond de la dette américaine a pesé sur les marchés. Cependant, certaines grandes entreprises technologiques aux Etats-Unis ont connu une augmentation de leur valorisation suite à l’intérêt porté à l’intelligence artificielle.

Prévoyance professionnelle – grande dispersion des performances, frais de gestion de fortune élevés parfois justifiés

Selon l’indice Swisscanto, les caisses de pensions ont achevé l’année 2022 sur un rendement moyen de −8.8 %. L’éventail des rendements s’est étalé entre −1 % et −16.2 %, ce qui représente la dispersion la plus large depuis la crise financière de 2008. Comme le montre un coup d’œil aux caisses ayant obtenu les meilleurs résultats, des quotes-parts élevées dans l’immobilier et les placements alternatifs ont soutenu les rendements en 2022. Concrètement, les 10 % des caisses les plus performantes sur les cinq dernières années détenaient en 2022 une quote-part d’immobilier d’un tiers et une quote-part de placement alternatifs de 15 % (infrastructures comprises) dans leur allocation d’actifs. Pour les 10 % les moins performantes, ces quotes-parts s’élevaient à respectivement 20 % et 5 %.

Les placements illiquides devraient rester un élément essentiel du portefeuille des caisses de pensions, même si leurs coûts sont plus élevés. Les 10 % des caisses les plus performantes ont assumé des frais de gestion de la fortune de 0.65 % p. a. ces cinq dernières années, contre 0.38 % p. a. pour les moins performantes.

Un coup d’œil sur les taux de couverture montre que le système des réserves pour fluctuation de valeur a fonctionné : malgré un rendement largement négatif, seule une petite minorité de caisses s’est retrouvée en découvert – durant l’année 2022, le taux de couverture moyen des caisses de droit privé s’est replié de 122.1 % à 110.1 %. En mars dernier, il avait déjà renoué avec un niveau moyen estimé à 112.5 %.

Gestion des risques – La cybersécurité, l’enjeu numéro un pour les entreprises

Alors que les menaces informatiques ne cessent d’augmenter, la cybersécurité reste massivement négligée par les PME suisses. De la sauvegarde des données à la réaction adéquate à adopter après une attaque, les entreprises doivent pourtant impérativement prendre des mesures pour se protéger.

«Certaines PME ne se sentent pas concernées par le risque des cyberattaques, estiment n’avoir aucune donnée sensible, ne pas représenter des proies intéressantes. Or ce ne sont pas forcément les données qui sont la cible de l’attaque. Mettre à l’arrêt une entreprise pour la forcer à payer est aussi une méthode, quel que soit le domaine d’activité», prévient Sylvain Pasini. Le professeur en sécurité de l’information à la Haute Ecole d’ingénierie et de gestion du canton de Vaud (HEIG-VD) a lancé la création du premier bachelor dédié à la cybersécurité en 2010.

En Suisse, une PME sur trois a déjà été victime d’une cyberattaque et la tendance est à la hausse: en 2023, le fournisseur de cybersécurité Check Point a recensé une augmentation de 61% des cyber-attaques contre les entreprises suisses. Au mois de novembre dernier, la cyberattaque contre la société Winbiz, qui propose des logiciels de comptabilité et de facturation en cloud, a entraîné le blocage de plus de 45 000 PME et près d’un millier de fiduciaires suisses.

Le nombre de cyberattaques que les experts ont recensées a été multiplié par plus de trois entre 2020 et 2022. «Les entreprises réalisent progressivement l’importance de cette problématique, notamment, hélas, par le nombre croissant de victimes de piratage», constate Solange Ghernaouti, experte internationale en cybersécurité et professeure à l’Université de Lausanne. Les entreprises doivent désormais appréhender la question et se tenir prêtes.

Les cinq règles à suivre pour lutter contre les pirates informatiques :

  • évaluer les risques de cyberattaque,
  • sécuriser le télétravail des employés,
  • sauvegarder ses données,
  • savoir réagir en cas de problème
  • sous-traiter auprès des spécialistes

Et pour le risque résiduel, il existe des solutions d’assurance comprenant des modules dommages aux tiers (RC), propres dommages (matériels, frais de reconstitution, pertes d’exploitation, etc.) ainsi qu’assistance (gestion de crise, réputation, etc.).

Extraits d’un article de PME

Assurances – La Suva annonce une nouvelle baisse des primes pour 2024

La Suva va procéder à une nouvelle baisse des primes en 2024. Cette réduction est rendue possible grâce à un bon résultat technique, aux produits excédentaires du capital des dernières années et ce malgré une année 2022 difficile pour les placements et un résultat d’exploitation négatif.

Une réduction de prime est prévue en 2024 grâce à une situation financière qualifiée de « solide ». Cette baisse s’appliquera aux accidents professionnels, avec une baisse des primes nettes de plus de 5 %, et non professionnels, avec une réduction d’environ 1 %.

Gestion des risques – La protection des données, un casse-tête pour les PME

A partir du 1er septembre, la Suisse renforce ses standards de protection des données personnelles. Cette nouvelle loi exige une mise en conformité de la part de toutes les entreprises helvétiques, mais sème le trouble auprès des PME par sa complexité.

Trente ans après sa création en 1992, la LPD avait urgemment besoin d’un lifting pour coller aux enjeux de numérisation actuels. Une profonde réforme qui se révèle cosmétique dans les faits, selon plusieurs experts. D’autant plus que la nouvelle loi sur la protection des données se montre beaucoup moins contraignante que son grand frère européen, le RGPD.

Loi suisse moins contraignante

Depuis le mois de mai 2018, les pays de l’UE appliquent le règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD). Celui-ci accorde davantage de droits aux résidents de l’Espace économique européen puisque chaque citoyen peut désormais exiger de connaître quelles entreprises collectent ses données, dans quel cadre et à quelles fins. Il peut aussi décider de transférer ses informations personnelles (portabilité) à la plateforme ou à l’entreprise de son choix. Ou d’exiger leur suppression (droit à l’oubli). Le RGPD est donc plus contraignant que la loi suisse sur la protection des données. Une large majorité d’entreprises helvétiques se sont donc depuis mises en conformité avec le règlement européen.

Que va donc changer la nouvelle LPD (nLPD)? Pas grand-chose à vrai dire pour les entreprises déjà en conformité avec le RGPD. Mais pour la Suisse, elle lui permettra de conserver un niveau de protection des données suffisamment élevé pour que le transfert de données entre les Etats membres de l’Union européenne et la Suisse ne fasse pas l’objet de mesures d’accompagnement spécifiques. En résumé, la Suisse s’inspire grandement du RGPD, mais l’allège. Mais détrompez-vous, la LPD mouture 2023 propose des changements. Parmi eux, une mise à jour des données personnelles considérées comme sensibles et un droit d’opposition au traitement automatisé des données personnelles.

La nLPD introduit également de nouvelles sanctions pénales en cas d’infraction. La liste des autres changements est longue et complexe. Elle a surtout le mérite de semer le trouble dans la tête des PME romandes, qui s’interrogent sur les implications concrètes de ces changements.

«L’un des premiers points d’action est de cartographier les flux de données dans l’entreprise et de maintenir un registre, explique Paul-Olivier Dehaye, mathématicien belge et expert dans la question de la gestion des données, aussi le fondateur de Hestia.ai. Puis la PME doit granulariser son action pour mieux comprendre les secteurs où elle peut mieux agir.»

Source : PME

Assurances sociales – AVS : le nombre de bénéficiaires a augmenté en 2022

En décembre 2022, 2 505 000 personnes en Suisse ou à l’étranger ont touché une rente de vieillesse et 212 000 une rente de survivant. Par rapport à l’année précédente, le nombre de bénéficiaires de rentes de vieillesse a augmenté de 1.4 %, soit 34 000 personnes. En 2022, les assurés ont versé des cotisations pour un montant de 36.3 mias de francs. La Confédération, deuxième source de financement en importance, a versé 9.7 milliards. Le point de TVA prélevé en faveur de l’AVS a rapporté 3.2 mias de francs.

Le nombre des bénéficiaires de prestations complémentaires (PC) a reculé pour la première fois

En 2022, les dépenses consacrées aux prestations complémentaires (PC) ont augmenté de 0.9 % pour s’établir à 5.5 mias de francs. La Confédération a pris en charge environ 33 % de ces coûts, le reste étant assumé par les cantons. 219 100 personnes ont touché une PC à l’assurance-vieillesse en décembre 2022, soit 800 personnes ou 0.4 % de moins que fin 2021. La part des personnes au bénéfice d’une rente de vieillesse qui dépendent des PC représente 12.3 %. 121 600 personnes ont touché une PC à l’assurance invalidité fin 2022, soit 300 personnes ou 0.2 % de plus que l’année précédente. La part des bénéficiaires d’une rente AI qui touchent une PC a augmenté de 0.2 % à environ 50.2 %

Source : OFAS

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