Les News

de Léman Risk & Consulting

 

Lettre d’information – septembre 2024

Prévoyance professionnelle – Performance légèrement positive en août après un début de mois chahuté

En août, les caisses de pension de l’échantillon UBS ont réalisé une performance moyenne de 0,11% après déduction des frais, variant entre –0,49% et 0,75% selon les caisses. Le rendement est de 6,12% depuis le début de l’année.

Mesurées en francs suisses, les classes d’actifs se sont classées dans l’ordre décroissant comme suit: les actions suisses (0,83%), les obligations en CHF (0,33%), les placements immobiliers direct (0,18%) et indirects (–0,10%), les actions mondiales (–0,82%), les infrastructures (–0,86%), les obligations en devises étrangères (–1,89%), le private equity (–2,50%) et les hedge funds (–2,69%).

Les marchés actions globaux ont commencé le mois d’août par une vente massive, dont ils se sont toutefois remis, terminant le mois à un niveau record. La Réserve fédérale américaine (Fed) a signalé plus clairement que des baisses de taux d’intérêt étaient imminentes, ce qui a également conduit à une performance mensuelle positive renouvelée pour les obligations. L’incertitude économique persiste malgré les solides données économiques américaines. Les risques géopolitiques demeurent également. Les tensions au Moyen-Orient restent élevées et les développements en amont de l’élection présidentielle américaine ont le potentiel de secouer les marchés.

Le début du mois de septembre a amené de nouvelles baisses massives sur les marchés, une grande volatilité est prévoir ces prochaines semaines.

Prévoyance – Chiffres clefs 2025

Le Conseil Fédéral a décidé de relever la rente minimale AVS/AI dès le 1er janvier 2025, voici les principaux changements :

1er pilier AVS/AI

– la rente mensuelle minimale passe de CHF 1’225 à CHF 1’260 (annuelle CHF 15’120)

– la rente mensuelle maximale passe de CHF 2’450 à CHF 2’520 (annuelle CHF 30’420)

– la cotisation pour les personnes sans activité lucrative passera à CHF 530 par année

– la cotisation minimale facultative passera à CHF 1’010 par année

2ème pilier (prévoyance professionnelle, minimum légal)

– le seuil d’entrée est désormais de CHF 22’680

– le montant de coordination est désormais de CHF 26’460

– le taux de rémunération minimum des avoirs selon la LPP est maintenu à 1.25 %

3ème pilier A (prévoyance individuelle)

– la déduction maximale passe de CHF 7’056 à CHF 7’258 pour les personnes affiliées à une institution de prévoyance

– la déduction pour les personnes non affiliée au deuxième pilier passe de CHF 35’280 à CHF 36’288

En outre, la Commission fédérale de la prévoyance professionnelle (Commission LPP) recommande au Conseil fédéral le maintien du taux d’intérêt minimal à 1,25 %. Ce taux détermine l’intérêt minimal auquel doivent être rémunérés les avoirs de vieillesse relevant du régime obligatoire de la prévoyance professionnelle.

Assurances sociales – La TVA doit être relevée de 0.7 % pour financer la 13ème rente

La 13e rente AVS doit être financée par un relèvement de la TVA, l’objectif étant que le Fonds de compensation de l’AVS reste équilibré jusqu’en 2030. C’est ce que le Conseil fédéral avait décidé en août. Sur la base des perspectives financières de l’AVS validées, le Département de l’intérieur a calculé le relèvement nécessaire du taux de TVA, soit 0.7 point de pourcentage

Assurances – projet de couverture des tremblements de terre : ce sont les propriétaires qui paieront !

En cas de grave séisme, les propriétaires d’immeubles devraient participer aux coûts liés à la réparation des dommages à hauteur au maximum de 0,7% de la somme assurée des bâtiments. La Confédération n’aura en revanche pas de compétence supplémentaire en la matière. Le Conseil fédéral a pris note des résultats de la consultation lancée en décembre dernier. Il avait élaboré un projet proposant d’une part des dispositions applicables à l’échelle nationale à la protection des personnes et des biens et, d’autre part, une obligation pour les propriétaires de contribuer à la réparation des dommages.

Le projet a été globalement bien accueilli, relève le gouvernement. La grande majorité a reconnu la nécessité d’agir dans l’intérêt public. Et la plupart se sont montrés d’accord avec l’idée de faire participer les propriétaires d’immeubles, ce qui répond à l’objectif principal du mandat du Parlement. Il n’y a en effet pas lieu de faire porter les dommages privés aux pouvoirs publics. Avec une contribution de 0,7% de la somme assurée des bâtiments, le Conseil fédéral estimait à 22 milliards de francs le montant disponible pour la couverture des dommages. Le Conseil fédéral a chargé le Département fédéral des finances d’élaborer avant la fin de l’année un message relatif à l’institution d’un système de financement pour la réparation des dommages liés à des séismes.

Confédération en retrait

En revanche, plusieurs cantons sont opposés à l’attribution d’une nouvelle compétence au Conseil fédéral en matière de prévention des séismes. Selon eux, la Confédération devrait avoir tout au plus une compétence subsidiaire à celle des cantons. Le Conseil fédéral a donc renoncé à inscrire dans la Constitution une disposition lui donnant une compétence supplémentaire en ce qui concerne la protection des personnes et des biens en cas de séisme. S’agissant d’un système de financement, le Conseil fédéral part du principe que les cantons assument leur responsabilité et veillent à ce que des exigences de construction minimales fondées sur les risques et propres à garantir la sécurité sismique des bâtiments soient appliquées dans toute la Suisse.

En Suisse, très peu de propriétaires bénéficient d’une assurance en cas de dommages dus aux séismes. Seuls les habitants du canton de Zurich disposent d’un fonds limité d’un montant d’un milliard de francs. Dans 17 autres cantons, les Etablissements cantonaux d’assurance regroupés au sein du Pool suisse pour la couverture des dommages sismiques mettent à la disposition de leurs membres un montant maximum de deux milliards de francs sur la base du volontariat.

Les études récentes indiquent que la quasi-totalité des zones peuplées de la Suisse sont exposées à un risque de séisme important. Selon le Service sismologique suisse, les cantons de Berne, du Valais, de Zurich, de Vaud et de Bâle-Ville enregistreraient les pertes financières les plus importantes. Sur la base d’une modélisation, un tremblement de terre semblable à celui de Bâle en 1356, d’une magnitude de 6,6, causerait en Suisse quelque 3000 morts et environ 45 milliards de francs de dommages aux bâtiments. Le Parlement a poussé pour élaborer des bases pour financer les dommages dus au séisme. Car la plupart des propositions avaient passé à la trappe, notamment l’idée de créer une assurance nationale contre les tremblements de terre. Et aucun concordat intercantonal n’a jusqu’ici réussi à percer.

Source : Handelszeitung

Réassurance – Concentration sur les catastrophes les moins récurrentes

Plus que jamais, les réassureurs, qui assurent les risques financiers des assureurs, veulent se concentrer sur les catastrophes naturelles les plus importantes, ouragans ou séisme, et délaissent peu à peu les risques secondaires, tempêtes, neige ou inondations, qui se multiplient avec le réchauffement climatique et coûtent trop cher. Les réassureurs se montrent déterminés à moins s’exposer à certains périls qui deviennent trop récurrents selon eux, à cause du réchauffement climatique, et trop onéreux car ils touchent des zones urbanisées très habitées. Les catastrophes naturelles ont coûté 120 milliards de dollars au premier semestre 2024, dont la moitié a été couverte par les assurances, selon une estimation du réassureur Swiss Re, et sur ces 120 milliards, les orages et les inondations représentent à eux seuls plus du tiers de la somme, soit 42 milliards de dollars.

Les réassureurs justifient leur décision en expliquant que ce sont les séismes et les ouragans qui, de plus en plus puissants avec le réchauffement de la surface des océans, provoquent des pics de dépenses inattendus à gérer pour les assureurs. A leurs yeux, les risques « secondaires » comme les inondations ou les orages, qui ne cessent de se multiplier, alimentés par le réchauffement climatique, ne sont désormais plus des aléas mais bien plutôt des dépenses prévisibles pour leurs clients.

Extrait de l’article : Handelszeitung

Véhicules – Certes plus chères que l’année passée, les assurances sont toutefois moins chères qu’il y a vingt ans…

Selon un étude Comparis, les assurances des véhicules à moteur sont devenues beaucoup plus abordables pour les propriétaires en comparaison à long terme. Elles sont aujourd’hui en moyenne 22,4 % moins chères qu’il y a encore 20 ans.

La baisse des coûts des assurances automobiles, qui dure depuis longtemps, est provisoirement stoppée. En effet, le renchérissement général de ces dernières années n’a toutefois pas épargné les primes d’assurances. Par rapport à l’année précédente, il y a même un renversement de tendance : les primes d’assurance des véhicules à moteur ont augmenté de 4,7 % en un an.

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Une relation de confiance se construit sur la durée. Vous devez pouvoir compter sur un partenaire professionnel et fiable, qui vous propose différentes options et vous recommande des solutions. Nous mettons notre expertise dans la gestion des risques au service du développement de vos affaires et de vos projets. Vous avez d’autres priorités que de gérer vos contrats d’assurance et de prévoyance, confiez-nous cette tâche. Nous disons ce que nous faisons, et nous faisons ce que nous disons.

Transparent

De la transparence naît la confiance. Le monde des assurances et de la prévoyance semble souvent nébuleux, voire opaque. Notre mission est de le rendre transparent, pour que vous connaissiez le but de chaque franc investi dans vos couvertures. Afin d’éviter tout conflit d’intérêt, nous vous déclarons la source de nos revenus de manière transparente. Car nous visons une relation de confiance sur le long-terme, un vrai partenariat où nous serons deux gagnants.

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