Les News

de Léman Risk & Consulting

 

Lettre d’information – septembre 2023

Prévoyance professionnelle – Performance négative en août, inquiétudes sur la dette américaine et sur l’évolution de l’économie chinoise

En août, les caisses de pension de l’échantillon UBS ont réalisé une performance moyenne de -0,57% après déduction des frais. Le rendement est de 3,34% depuis le début de l’année. Le mois passé, les actions suisses et mondiales ont connu un recul de 1,84% et 1,44% respectivement. L’immobilier était légèrement négatif à -0,04%. Les autres classes d’actifs ont progressé, les Hedge Funds en tête avec 1,78%.

Les données économiques ont continué de surprendre positivement, avec des perspectives de croissance revues à la hausse. Les résultats des entreprises ont été meilleurs que prévu et les prévisions des bénéfices futurs plus optimistes. Cela a ranimé la perspective d’un « atterrissage en douceur » de l’économie américaine. Au contraire, les données sur la croissance ont déçu en Chine, où les décideurs politiques ont réagi par diverses mesures de relance. Alors que les valorisations des actions sont élevées dans certaines régions et pour certains secteurs, l’intelligence artificielle génère un certain optimisme à long terme.

Prévoyance professionnelle – La Commission LPP recommande au Conseil fédéral d’adopter un taux d’intérêt minimal de 1,25 %

La Commission fédérale de la prévoyance professionnelle (Commission LPP) recommande au Conseil fédéral de relever à 1,25 %, soit de 0,25 %, pour 2024, le taux d’intérêt minimal applicable dans la prévoyance professionnelle. Ce taux détermine l’intérêt minimal auquel doivent être rémunérés les avoirs de vieillesse relevant du régime obligatoire de la prévoyance professionnelle. La commission préconise ce relèvement à la suite de la hausse des taux d’intérêt.

Dans la mesure du possible, le niveau du taux d’intérêt minimal devrait s’harmoniser à long terme avec l’évolution des salaires et des prix. Par le passé, cet objectif a été dépassé, mais ce n’est pas le cas actuellement, en raison du niveau toujours élevé de l’inflation. Pour sa recommandation, la commission a tenu compte du fait qu’elle porte sur un taux minimal, l’organe suprême paritaire de l’institution de prévoyance peut fixer un taux plus élevé si la situation financière le permet.

Source : Département Fédéral de l’intérieur

Prévoyance professionnelle, plan 1e – Le Parlement ne veut pas de pertes en cas de changement d’emploi

Les personnes au bénéfice d’un plan 1e dans la prévoyance professionnelle ne doivent pas perdre leur capital en cas de changement d’emploi. Ainsi en a décidé le Conseil national après le Conseil des Etats. La Chambre du peuple a adopté une motion du conseiller aux Etats PLR Josef Dittli, qui avait déjà été acceptée par la Chambre haute en mars dernier. Le Conseil fédéral est donc chargé d’élaborer un projet pour modifier la loi sur le libre passage. Avec sa motion, Josef Dittli veut introduire un mécanisme de protection pour l’avoir de vieillesse des assurés au bénéfice d’un plan de prévoyance 1e. Si le salarié sort d’un plan de prévoyance 1e (volontairement ou parce qu’il a perdu son emploi), et que la caisse de pensions de son nouvel employeur ne propose pas de tel plan, il doit aussitôt liquider les placements 1e et transférer son avoir à l’institution de prévoyance du nouvel employeur. Si la Bourse est en baisse au moment de son départ, le salarié risque de subir des pertes financières sur son avoir de vieillesse.

Assurances – Les Suisses restent fidèles à leur assurance automobile

Malgré la forte hausse tarifaire des derniers mois, les primes d’assurance auto applicables en cas de nouvelle conclusion restent inférieures de 4 % à celles d’il y a cinq ans.

Sans compter les cas d’acquisitions d’une nouvelle voiture, la moitié des propriétaires de véhicule (51 %) n’ont encore jamais changé de prestataire d’assurance. Et 46 % n’ont jamais cherché à obtenir une offre avec une prime plus basse. Ainsi, malgré l’accélération de l’inflation, la situation reste inchangée par rapport à l’enquête réalisée par Comparis en 2019. Ce désintérêt des consommatrices et des consommateurs ne fait pas que freiner la dynamique des prix : il offre un boulevard aux assureurs pour répercuter l’inflation sur les contrats existants puisqu’ils ne rencontrent que peu de résistance. Les personnes assurées depuis longtemps auprès de la même compagnie peuvent faire des économies en changeant de prestataire.

Il est fort probable que les hausses de tarif vont se poursuivre ces prochains mois, les différences entre les prestataires peuvent être importantes. Il est opportun de faire jouer la concurrence et évaluer le potentiel d’économie, notamment si vous possédez un parc de véhicules important.

Assurances sociales – Pas de répit pour les primes maladie l’an prochain

La croissance des coûts dans le domaine de la santé se poursuivra l’année prochaine, avertit le ministre de la santé Alain Berset. Les assureurs maladie estiment que les coûts pour 2024 seront plus élevés que par le passé, ajoute-t-il. Les caisses maladie ont en outre perdu 1,8 milliard de francs sur les marchés financiers l’an dernier. Le Conseil fédéral n’a qu’une marge de manœuvre limitée en matière de soins de santé, car ils relèvent de la souveraineté des cantons, assure le ministre de la santé. La pandémie due au coronavirus a entraîné des coûts extraordinaires et les pertes des assureurs en 2022 ont réduit les réserves.

Cette nouvelle explosion des primes prévue pour 2024 s’explique par le fait que les coûts de la santé continuent de croître fortement en 2023. Après une hausse de 7.5% lors des deux premiers mois de l’année en cours, ils s’étaient finalement stabilisés à 3.4% sur le premier trimestre. Habituellement, le deuxième trimestre enregistre un ralentissement, ce qui n’a pas été le cas cette année. Il en résulte que les coûts de la santé ont augmenté de 7.9% au premier semestre. À noter qu’au cours des quinze dernières années, ils ont connu une hausse moyenne de 2.6%.

Comment expliquer cette augmentation des coûts de la santé ?

La pandémie du coronavirus n’est pas la seule responsable de cette forte augmentation des coûts de la santé. Les progrès médicaux, l’évolution démographique ou encore le système de tiers payant sont d’autres facteurs explicatifs. En parallèle, le coût des médicaments et leur quantité prescrite sont en nette hausse, tout comme le volume des prestations, le nombre de traitements de santé (séjours hospitaliers, consultations, analyses, soins, etc.) ou encore les frais administratifs.

Les frais administratifs ont augmenté en 10 ans, mais leur part reste d’environ 5%. Les charges administratives des caisses-maladie suivent l’évolution des coûts de la santé. En 10 ans, elles ont augmenté de 27% (CHF 156.- par assuré(e) en 2012 contre CHF 198.- en 2021). Néanmoins, la part des frais administratifs par rapport aux dépenses de santé reste stable. Alors qu’elle était de 5.1% en 2012, elle se situe à 5.2% en 2021.

Afin d’atténuer une partie de la hausse des primes, les caisses-maladie ont considérablement réduit leurs réserves ces deux dernières années (sur incitation politique). La marge de manoeuvre est désormais largement limitée pour une partie des assureurs, qui ne peuvent plus amortir l’augmentation actuelle des coûts de la santé. Dans les faits, santésuisse (la faîtière des assureurs) a annoncé un déficit de 1.5 milliard de francs pour l’assurance maladie de base en 2022. Inévitablement, les réserves des caisses sont impactées. Or, historiquement, les assureurs avec un taux de réserves bas sont davantage sujets à d’importantes variations de primes.

Les caisses-maladie avec de faibles réserves ne disposent ainsi plus des ressources nécessaires pour freiner la hausse, ce qui devrait conduire à un ajustement du niveau des primes pouvant dépasser les 12% de hausse pour 2024. Par le passé, l’assureur Avenir (Groupe Mutuel) avait par exemple augmenté ses primes de 13% en 2018 pour répondre à son taux de réserves de 7% en 2017. À l’inverse, une caisse-maladie qui possède un taux de réserves important aura tendance à maintenir la stabilité de ses primes, voire à les diminuer. C’est le cas par exemple ces dernières années de CSS, dont le taux de réserves est supérieur à 30%.

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