Les News

de Léman Risk & Consulting

 

Lettre d’information – mars 2023

Prévoyance professionnelle – Légère baisse en février

Les caisses de pensions de l’échantillon UBS ont réalisé en février une performance moyenne de −0.8 % après déduction des frais. La fourchette de performance de l’ensemble des caisses de pensions s’est élevée à 1.2 % le mois dernier. Toutes les caisses ont enregistré un résultat négatif.

Après un début d’année optimiste, les marchés ont perdu de leur enthousiasme en février. La principale préoccupation était que l’inflation obstinément élevée aux États-Unis et les données solides de l’emploi obligeraient la Réserve fédérale à maintenir sa politique monétaire restrictive plus longtemps. La possibilité de taux plus élevés et d’un cycle de taux plus long a contribué à une baisse des actions américaines tout en renforçant le dollar américain. En outre, la saison des résultats du quatrième trimestre aux États-Unis a révélé une contraction des bénéfices en glissement annuel. Une grande partie de l’effet du resserrement monétaire de l’année dernière n’a pas encore été ressentie et devrait se refléter au cours des mois prochains.

Assurances sociales – Les parents survivants auront 16 semaines de congé

Si l’un des deux parents décède peu après la naissance d’un enfant, le père survivant ou la mère survivante aura désormais droit à 16 semaines de congé. Après le Conseil national, le Conseil des Etats s’est également prononcé en ce sens. Par cette nouvelle solution, le Parlement veut éviter que le congé de maternité ou de paternité ne s’éteigne peu après la naissance d’un enfant si l’un des deux parents décède. A l’heure actuelle, ce cas n’est pas clairement réglementé. Le Conseil fédéral s’est également déclaré favorable au projet. Les coûts au niveau des allocations pour perte de gain (APG) sont estimés à 120 000 francs pour 2024.

Assurances sociales – Le Parlement boucle la réforme LPP, sans doute un vote populaire

Le Parlement a définitivement adopté en votation finale la réforme controversée du 2e pilier, le peuple pourrait bien avoir le dernier mot. La réforme de la LPP prévoit un abaissement du taux de conversion, de 6,8% à 6%, devenu nécessaire avec l’augmentation de l’espérance de vie. Le capital constitué par un rentier durant son activité professionnelle aboutira à une rente plus petite. Coeur de la réforme, différents modèles ont été proposés pour compenser les pertes de rentes des générations transitoires concernées. Avec celui retenu par le Parlement, la moitié des personnes assurées bénéficieront d’une compensation de rentes, durant une période transitoire de 15 ans.

Prévoyance – Pas de versements plus élevés dans le pilier 3a

Le Conseil des Etats ne veut pas augmenter le montant maximum des versements dans le pilier 3a. A la différence du Conseil national auparavant, il a rejeté une initiative parlementaire en ce sens du conseiller national bernois UDC Erich Hess. Le projet est donc écarté. Erich Hess demandait que les salariés puissent à l’avenir verser jusqu’à 15 000 francs par an dans le pilier 3a et faire valoir une déduction fiscale pour ce montant. Pour les travailleurs indépendants ne disposant pas d’une prévoyance professionnelle, il souhaitait que le montant maximal soit relevé à 45 000 francs par an.

Gestion des risques – Les séismes pourraient faire jusqu’à 1600 morts en 100 ans en Suisse

En un siècle, les tremblements de terre pourraient faire entre 150 et 1600 morts en Suisse. Ils pourraient aussi priver de toit 40’000 à 175’000 personnes, selon un rapport du Service sismologique suisse (SED) publié récemment. En outre, le coût des dégâts aux bâtiments et à leur contenu serait de 11 à 44 milliards de francs, ajoute le SED. S’y ajouteraient d’autres conséquences telles que des glissements de terrain, des incendies ou l’interruption de certains services. Selon le modèle développé par le SED, le plus grand risque en Suisse concerne la ville de Bâle, suivie par Genève, Zurich, Lucerne et Berne. Ces cinq villes abritent une population importante. On y trouve aussi de nombreux bâtiments, parfois particulièrement vulnérables, souvent construits sur un sol meuble qui amplifie les ondes sismiques. La plupart des dégâts sont à prévoir dans les cantons de Berne, du Valais, de Zurich, de Vaud et de Bâle-Ville. Ces cinq cantons représentent environ la moitié des pertes financières estimées.

Mieux affronter les séismes

Le Service sismologique suisse peut ainsi mieux évaluer les conséquences d’un tremblement de terre d’une magnitude donnée. Il faudrait par exemple compter sur environ 3000 morts et 45 milliards de francs de dégâts si le séisme de magnitude 6,6 qui a frappé Bâle en 1356 devait se répéter. Ces scenarii constituent une base permettant à la population, aux autorités et à l’économie de se préparer et de mieux gérer les futures secousses. Le SED a élaboré pour chaque chef-lieu cantonal et d’autres localités un scénario pour un tremblement de terre de magnitude 6. Une telle secousse se produit en moyenne tous les 50 à 150 ans quelque part en Suisse ou dans les régions limitrophes. Le modèle sera amélioré ces prochaines années. Il a été développé par le SED en collaboration avec l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), celui de la protection de la population (OFPP), l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EFPL) et d’autres partenaires de l’économie.

Qu’en est-il des couvertures d’assurance ?

Les dommages occasionnés par les tremblements de terre ne sont pas pris en charge par les assurances obligatoires contre les dommages dus aux incendies et aux événements naturels. Les assureurs disposent certes de fonds pour fournir des prestations volontaires dans certains cantons, mais ceux-ci ne couvrent qu’une petite partie du risque sismique. Dans le même temps, il existe la possibilité de souscrire des assurances privées.

En 1978, dix-huit établissements cantonaux d’assurance des bâtiments se sont regroupés au sein du Pool suisse pour la couverture des dommages sismiques, qui fournit des prestations volontaires en cas de tremblement de terre. Ce pool garantit à ce jour une couverture de deux milliards de francs, plus deux milliards supplémentaires en cas de second tremblement de terre survenant la même année. L’Assurance immobilière Berne (AIB) s’est retirée de ce pool le 1er janvier 2013. Depuis lors, les dommages qu’un séisme occasionnerait dans le canton de Berne ne seraient plus couverts par le pool. L’établissement d’assurance des bâtiments du canton de Zurich (GVZ) couvre les dommages sismiques jusqu’à concurrence d’un milliard de francs en puisant dans un fonds propre. Il dispose d’une somme équivalente si un autre séisme venait à se produire la même année civile.

Dans les cantons d’Appenzell Rhodes-Intérieures, Genève, Obwald, Schwyz, Tessin, Uri et Valais, ce sont des assureurs privés qui couvrent les dommages dus aux incendies et aux événements naturels. Aucun fonds n’est prévu pour indemniser les dommages sismiques sur une base volontaire. Certaines sociétés d’assurance privées offrent des possibilités d’assurer les bâtiments sur une base volontaire contre les dommages dus aux tremblements de terre. C’est actuellement la seule manière de couvrir ces dommages par contrat.

Assurances – Les accidents de ski devraient coûter près de 285 millions en 2022

Les coûts liés aux accidents de ski devraient s’élever à 284,9 millions de francs en 2022, soit 5,8% de plus que l’année précédente, selon une étude. Ils dépasseraient ainsi le niveau pré-pandémique. La hausse se confirme également pour les accidents de snowboard, avec une augmentation attendue de 4,9% des coûts, à 63,1 millions de francs, relève la plateforme de comparaison d’assurances et de produits financiers HelloSafe, dans une étude publiée récemment.

Les coûts des accidents s’expliquent par différents facteurs, note HelloSafe. Outre le nombre d’accidents, la complexification des prises en charge hospitalières liées aux accidents de sports d’hiver joue également un rôle. Il en découle en effet des reprises professionnelles plus tardives, faisant ainsi grimper la facture finale.

Blessures plus graves

La saison de ski 2022-2023 est aussi marquée par une aggravation des blessures, selon HelloSafe. Ce constat peut s’expliquer par le manque de neige sur les pistes, ce qui participe également à la hausse du coût final. Les 45-59 ans sont la tranche d’âge qui a généré les coûts d’accidents les plus élevés en 2022 (132,2 millions de francs). A l’inverse, les 15-29 ans ne pèsent que 83,5 millions, soit seulement 24% du total. Le nombre d’accidents de ski devrait augmenter de 4% cette année en comparaison avec l’année précédente (+1,9% pour le snowboard). Sans surprise, les cantons des Grisons (6842), du Valais (6802) et de Berne (4201) comptabilisent le plus d’accidents de ski et de snowboard.

Assurances – Swiss Re : les catastrophes naturelles ont pénalisé les assureurs en 2022

Les catastrophes naturelles ont fait gonfler les frais des assureurs en 2022, l’inflation faisant monter la facture, indique le réassureur Swiss Re, qui souligne que les coûts augmentent depuis 30 ans et risquent d’augmenter encore avec le changement climatique. L’an passé, les pertes économiques engendrées par les catastrophes naturelles se sont chiffrées à 275 milliards de dollars, en baisse de 5,8% par rapport aux 303 milliards de 2021, indique le groupe suisse dans un communiqué. Mais les dommages couverts par les assureurs ont augmenté de 3,3% à 125 milliards de dollars, en partie sous l’effet de « l’inflation exceptionnelle », explique Martin Bertogg, le directeur de la couverture des catastrophes, cité dans le communiqué. L’inflation a fait grimper les frais de dédommagements notamment pour les bâtiments, habitations et véhicules endommagés par les catastrophes naturelles.

Entre la hausse des coûts des matériaux et la pénurie de main d’oeuvre, les coûts des réparations dans le bâtiment ont augmenté de 40% aux Etats-Unis, soit davantage que l’inflation. « Si l’inflation redescendra peut-être, la concentration accrue de valeur dans des endroits vulnérables aux catastrophes naturelles reste un facteur clé d’augmentation des pertes », prévient M. Bertogg.

Plutôt que la force destructrice de la nature, c’est la concentration et l’accumulation de richesses dans des endroits exposés avec l’urbanisation croissante qui conduit à une hausse des pertes, souligne Swiss Re dans une étude annuelle sur le secteur de l’assurance. L’année 2022 est la quatrième année la plus coûteuse enregistrée depuis pour les assureurs, les frais de dédommagements augmentant en moyenne 5 et 7% par an depuis 30 ans. « Nous nous attendons à ce que cette tendance continue », prévient le réassureur, en raison de « la sévérité grandissante des pertes avec la hausse des propriétés et actifs exposés au risque, l’expansion urbaine continue, la croissance économique et l’intensification des risques dus aux effets du changement climatique en toile de fond ».

L’ouragan Ian est la catastrophe naturelle la plus coûteuse de 2022, avec des frais estimés entre 50 et 65 milliards de dollars, ce qui en fait le deuxième ouragan le plus couteux après l’ouragan Katrina en 2005. Les tempêtes hivernales dans le Nord-Ouest de l’Europe en février ont coûté 4 milliards de dollars aux assureurs, suivies en mai et juin en France par des coûts record pour des tempêtes de grêle, de 5 milliards de dollars. Les frais de dédommagements pour les inondations en Australie se sont montés à 4,3 milliards de dollars tandis que la sécheresse au Brésil a coûté 1 milliard de dollars avec les pertes agricoles dans le soja et le maïs. Les inondations en Afrique du Sud ont elles coûté 1,5 milliard de dollars.

Engagé

A vos côtés, au service de votre talent. Le succès ne tombe pas du ciel, vous le savez bien en tant qu’entrepreneur ou dirigeant. Les risques font partie intégrantes du développement et de la gestion d’une entreprise. Nous nous engageons à vos côtés pour les gérer activement. Et derrière chaque risque se cache une opportunité, nous vous aiderons à les saisir…

Fiable

Une relation de confiance se construit sur la durée. Vous devez pouvoir compter sur un partenaire professionnel et fiable, qui vous propose différentes options et vous recommande des solutions. Nous mettons notre expertise dans la gestion des risques au service du développement de vos affaires et de vos projets. Vous avez d’autres priorités que de gérer vos contrats d’assurance et de prévoyance, confiez-nous cette tâche. Nous disons ce que nous faisons, et nous faisons ce que nous disons.

Transparent

De la transparence naît la confiance. Le monde des assurances et de la prévoyance semble souvent nébuleux, voire opaque. Notre mission est de le rendre transparent, pour que vous connaissiez le but de chaque franc investi dans vos couvertures. Afin d’éviter tout conflit d’intérêt, nous vous déclarons la source de nos revenus de manière transparente. Car nous visons une relation de confiance sur le long-terme, un vrai partenariat où nous serons deux gagnants.

Vous avez des quetions?

N’hésitez pas à nous contacter !

Léman Risk & Consulting S.A.
Ch. du Closalet 4
1023 Crissier

lemrisco (at) lemrisco.ch

Uniquement sur rendez-vous

FINMA: Registre n° 36'755

Share This

Partager cet article

Partager cet article avec vos amis et vos connaissances!